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Moulins et Cath
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5 août 2013

Ne jamais considérer les choses comme acquises...

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Encore hier je disais à Elodie : il s’est vachement assagi. Ne pas parler trop vite, ça porte la poisse…

Ce soir, l’air est électrique, l’orage se fait sentir. Les mouches sont à fleur de peau. Je prépare la Moule qui s’est encore abimé le cuir… La cuisse, toujours du même côté, cette fois-ci accompagné d’une plaque de boue. Il doit donc s’écorcher en se roulant… Sacré nouille.

On part pour la carrière. Je suis bien décontractée donc ça devrait bien se passer. On commence part une séance d’étirements. Puis on travaille au pas avec l’assiette : cercle, ligne droite. Les cercles sont supers, plus je suis centrée plus ils sont jolis. Pas besoin de bidouiller avec les mains, quand je suis centrée, la Moule se pose sur la main et les cercles sont top.

Les lignes droites ont dévies. Je comprends assez rapidement qu’une de mes fesses est « délestée » je corrige et ça marche, c’est magique. La mise en avant est assez facile avec le cheval en liberté qui galope comme un couillon dans le rond de longe, et le petit pie qui est promené en main non loin de là, et qui hennit comme un étalon en présentation. La Moule reste à l’écoute, très agréable.

On passe au trot, j’ai quelques bonnes sensations assises, c’est un début timide, mais un bon début. Enlevé vraiment top, il suffit que je me recentre, et ma position s’améliore, les talons descendent, je m’oriente vers l’intérieur de mon cercle. On finit sur des serpentines, et un travail en piste intérieur, pour vraiment garder la maitrise de la direction.

On change de carrière pour galoper. Ma position est bien meilleure, moins figée, moins crispée, bien verticale. Il me manque un peu de détente dans les jambes qui ne pèsent pas assez. A droite bof bof. A gauche super. On fait un cercle avec un pli extérieur, bien exécuté donc je laisse là-dessus. Le temps de s’arrêter dans le calme, on fait un tour de carrière, dans le calme.

Je décide de faire le tour de pâté de maison pour sécher. Toute la partie en terre nickel. Arrivé sur le goudron, on entend au loin un tracteur qui vrombie au poney club du Peillard, et là panique à bord, reculer, demi-tour, petits levés. Je reste calme et déterminée. Une fois les voitures passées j’insiste. On traverse le village au pas de charge, mais au pas. Je félicite. Je le sens vraiment les nerfs à fleur de peau. Il m’a fait confiance, il est passé où je lui demandais. Une situation un peu stressante mais dès qu’on est rentré aux écuries il a sorti les bijoux, signe que finalement tout est bien qui finit bien. Je douche, un bon mash et à demain.

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