Ballade avec Elo

Aujourd'hui il fait tout gris, mais on va aller se promener avec Elodie. Le temps du pansage, le soleil se lève. Je shoote de nouveau la Moule. A l’attache au pansage je remarque que Moulins se raidit, tête bien en l’air et se fige dans cette position. Une manière de soulager les courbatures de la veille ? Je contrôle bien tous les jours avant et après la monte le dos. Pas de réaction à la palpation.

On est envahi d’insectes. Surtout Moulins qui les attire bien avec sa robe sombre. Il shake pas mal, je joue dans mes doigts pour l’occuper. J’ai du mal à me détendre. Sete marche d’un pas de guerrier et nous devons continuellement le rattraper.

Nous partons au trot. Arrivé après la forêt nous rencontrons un chasseur d’insectes. Nous discutons un peu avec lui. Il récolte des insectes pour ses oiseaux (du Niger ?), une espèce en voie d’extinction. Il nous dit être très surpris que nos chevaux soient si calmes. Il a plutôt l’habitude de chevaux s’excitant à la vue d’un bonhomme, épuisette géante à la main. Ils sont quand même sympas ces dadas. On rentrera au trot et on fera un allongement sur la fin. Je suis assez fière de la Moule qui a su se tendre au trot allongé sur des renes volontairement flottantes.

Il a pas mal shaké mais les attaques d’insectes ont été très virulentes. Il a shaké exclusivement quand les insectes lui asticotaient les naseaux. J’ai hâte de recevoir le magnésium et la vitamine B12 pour voir si ça va l’aider.

Ginette nous a filé entre les pattes au moment de la douche

Moulins la comère du quartier