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Moulins et Cath
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24 octobre 2013

On a tous le droit à l’erreur

On a tous le droit à l’erreur : à partir du moment ou on en est conscient et que l’on mène les actions correctives nécessaires, à partir du moment où on ne s’obstine pas dans sa médiocrité et où on cherche les réponses aux bons endroits.

Hier, une soirée en deux temps : première partie avec la Moule pour une séance de liberté, deuxième partie sur le canapé avec le bouquin de Philippe Karl.

Première partie, qui partait d’un bon sentiment : l’envie de varier les exercices, et un objectif précis. En extérieur je trouvais que ma monture avait très peu d’équilibre, donc j’ai voulu faire un petit exercice pour l’aider.

Tout d’abord on rentre au manège, un peu de stick to me. Il est vraiment décontracté, attentif une fois réveillé. J’arrive à le faire avancer sur moi avec de moins en moins d’hésitation. J’affine les aides du reculé, je n’ai besoin que de me pencher en avant. Super.

Je lâche la bête qui trouve un coin ou se rouler. J’installe un dispositif de saut de puce : au départ 3 barres au sol espacée de 3 m.  Je le fais passer au pas au trot, et je vois bien qu’il y a un souci : il me fait une micro foulée avant la barre suivante ou me saute ça en version planeur longue distance… bizarre…

Bref je félicite. La Moule revient vers moi dès que j’arrête les demandes de mouvements. Gratouillage. Je monte une barre à 20cm et écarte un peu le dispositif. Les choses se compliquent. Il veut bien aller sauté mais cherche à échapper les deux barres au sol. Quand je le pousse dessus ça l’énerve, il me montre à quel point il peu monter les postérieurs haut.

Arrêt. Il revient. Je tente de monter la seconde barre à 20 cm. J’ai beaucoup de mal à l’envoyer dessus. A force de conviction il y va mais ventre à terre galop de chasse, donc l’objectif n’y est pas. J’arrête et félicite quand même.  Il est un peu inquiet mais rapidement me suit et se décontracte. Je range les barres le long du mur. Quand je lève la tête je vois la Moule elle aussi rangée dans un coin. Mais dès que je regarde il arrive tête pendante.

 Après réflexion j’en conclue que :

  • Soit l’exercice était trop complexe pour lui. Il demande peut-être un minimum d’équilibre avant d’être exécuté seul par le cheval,
  • Soit l’exercice était foireux. Je penche pour cette hypothèse. Pour moi l’espacement n’était pas adapté. Il faudra que je me renseigne par la suite.

Deuxième partie de soirée lecture du livre de Karl. Tellement de bon sens qu’on se demande pourquoi les autres n’y pensent pas… J’ai essentiellement revue la partie anatomie vue avec Stéphanie jeudi dernier. Ensuite j’ai lu tout un laïus sur le rollkür autrement dit l’encapuchonnement. J’ai appris ce que voulait dire piaffer sous lui. J’ai compris l’intérêt de sa démarche.

Pour résumer, un cheval est naturellement déséquilibré. En gros il porte 55% de son poids avec les antérieurs. En position « neutre », avec un cavalier, ce déséquilibre s’accentue. On position encapuchonné, c’est jusqu’à 33% de plus qui sont porté par les antérieurs. D’où la nécessité d’avoir un cheval avec les postérieurs sous lui, l’encolure relevée, les antérieurs devant lui. Là on a une répartition du poids de 50/50.

Mais cette attitude « idéale » ça se prépare. D’où la nécessité de commencer par du travail en extension d’encolure. Mais ça c’est la partie que je lirai demain !

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