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Moulins et Cath
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22 octobre 2013

Sortie nocturne

Hier soir une sortie haute en couleur.

Il m’a pris l’envie de partir en ballade. Comme actuellement je me cantonne au triptyque décontraction, équilibre, mise en avant, point besoin de travailler la direction. L’extérieur parait donc bien approprié à ce genre de travail.

La Moule a l’air plus à l’aise dans son estomac. Point de grinçage de dents, ni d’oreillage en arrière de collègues d’écurie ni de toute dents dehors. C’est plutôt positif. J’espère juste que, comme j’ai opté pour un traitement court, les ulcères ne vont pas réapparaître dès le traitement fini. J’ai bon espoir puisqu’il y a eu disparition des symptômes en à peine 4 jours (contre plus de 8 la dernière fois). Il a aussi le garrot bien moins « chatouilleux ». Je pense qu’il y a une réelle corrélation entre la sensibilité tactile au garrot et les ulcères.

On sort il fait déjà un peu sombre, il est déjà 18h30. On part d’un petit pas timide, la Moule me semble assez perturbée par cet environnement inquiétant (soleil couchant, chasseurs au loin, bruit dans les maïs). Je décide de parler parler, ce serait pas le moment de se faire dézinguer par un chasseur.

On se détend de plus en plus, et on prend le trot. J’ai des super cessions de mâchoires, et le bout du devant descend tout seul. J’essaye vraiment de me concentrer sur le paysage pour avoir une action de main quasi reflexe. J’y suis pas à 100% mais j’ai de plus en plus de sensations dans les mains.

On s’arrête brouter puis demi-tour.

Là l’avion de chasse se met en route. On rentre dans un trot de guerrier, moi je rigole la haut, lui il surkiffe. Bizarrement il fait beaucoup moins le yoyo, il est bien posé sur la main. Les derniers mettre, le bruit dans les maïs aidant il explose en l’air, galope des antérieurs et trotte des postérieurs. Bon va falloir contenir tant de joie. Donc demi arrêt (c’est dingue comme ça marche bien quand on le fait dans le bon sens !), reprise d’équilibre, transition au pas. On finit dans un pas moelleux, ou j’ai la sensation que le cheval se déplace sur un sol tout mou.

Je descends, deselle. Moulins mange sa ration et on part au paddock. Même cirque que les dernières fois, Moulins reste coller à l’entrée du paddock, naseaux froufroutant. On dirait pas que ça fait bientôt 4 mois qu’il dort dehors.

Je me suis équipée d’une lampe de poche, et on marche dans le paddock. La Moule me suit telle mon ombre (en pleine nuit c’est assez ironique !). Je m’accroupie, il vient me lécher, au bout de 10min se met à brouter. Je lui dis au revoir et part…. et sens que je suis suivie. On fera ce manège deux trois fois puis je dois vraiment partir alors je laisse la Moule dépitée à l’entrée de son paddock.

Je me questionne quant à ce comportement. Je le sens assez anxieux. Y aurait-il eu un chasseur imprudent ou un gibier qui aurait traversé le pré pendant la nuit, causant cette peur soudaine ? ou autre chose ?

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