Note à moi-même : apprendre la délicatesse aux hommes...

Ces faits ce sont passés dans l'ordre anti-chronologique :

Ce matin je me suis réveillée d'un rêve, où je faisais une joute à pied, avec un sapin comme lance et un collègue de boulot comme adversaire...

Plus tôt, la veille, je ramenais à la Moule son barbotage. La Moule enthousiaste, passa son museau de l'autre côté de ma tête, heurtant en chemin de ses dents mon petit crâne bien tendre...

Plus tôt encore, nous fîmes du 1N. La Moule apprécia et s’endormit presque dans mes bras. Je finis l'exercice accroupie, la tête de l'équidé étant à 40cm du sol... Plus tôt, je me demandais si la touffe de poils blancs au garrot n’eut pas évolué quelque peu ?

Plus tôt encore, j’eusse monté la Moule qui était d’une joyeuseté notable. Nous fîmes un super travail à main droite avec une descente d’encolure dans le pli.

A main gauche, l’absence remarquée du stick précédemment largué se fit sentir. L’épaule intérieure étant surchargée, la main le fut aussi. Quelques demi-arrêt et bidouillage plus tard, nous fîmes quelques belles voltes ce qui sonna l’arrêt de la séance. Il eût été bon dans ce cas de figure que j’eusse agi avec plus de précision et de conviction. Les approximations furent autant de prétexte pour que la susnommée Moule évite de faire le moindre effort…

Plus tôt encore, nous commencions par un pansage et du 1N. 1N que le cheval apprécia. Le sanglage fut encore source de grincement de dents…