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Moulins et Cath
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18 décembre 2013

J'ai demandé à la lune

Sur le chemin pour aller voir poupou je me dis que j’ai passé une belle journée de m**** et que tous ces imbéciles sur la route me font suer… D’ailleurs c’est quoi cette tâche orange dans le ciel noir ??

Ah c’est la pleine lune ceci explique cela (d’ailleurs l’humeur du poupou la veille aussi).

Je me dis que si veux monter et que ça soit constructif il va falloir faire une bonne séance de relaxation…

J’ai reçu le fenugrec et l’aloe vera. Il commence l’aloe tout de suite d’ailleurs, et moi aussi.

On commence par une bonne séance de 1N puis le breather home made. Ça le perturbe ce machin qui l’empêche de respirer poumon ouvert. Il est un  peu tendu avec le breather et ne se décontracte pas trop. Par contre j’ai tous les signes : démangeaisons au nez et mâchouillage. J’enlève le breather et là il tombe comme une mouche, la tête à raz le sol, les yeux à demi fermé. Et il est resté comme ça pendant 5 bonnes minutes, avant de reprendre vie tout doucement. C’est assez impressionnant on dirait que vraiment qu’il est sédaté.

Je prépare le bonhomme. Pas de grinçage de dents, ni au brossage, ni au sanglage. Ça confirme les petits ulcères, qui sont déjà moins douloureux maintenant l’acidité gastrique régulée. L’aloé vera aidera je l’espère à reconstruire une paroi solide pour pouvoir arrêter l’oméprazole (les exercices de respiration d’ailleurs aussi, puisqu’ils devraient provoquer un retour vers un équilibre physiologique meilleur).

On part pour la carrière. Le vent souffle gentiment, pas de quoi décorner un bœuf. Ça souffle je ne sais où, ce qui nous fait une petite musique genre « courant d’air ». La lune nous éclaire jusqu’au bouton de l’allumage de la carrière. La bête reste zen. Il est déjà bien plus disponible à pied, répond directement ou goutage de mors et aux flexions latérales. Hop à cheval.

On travaille d’abord au pas, au deux mains. Je reste encore un peu rigide dans le haut du corps. Mais on descend bien plus que les fois précédentes en travail en solo.

On commence au trot et la moule est relativement posée. Il cherche toujours à fuir le travail à main gauche mais je le recentre bien plus rapidement. On s’arrête un peu à l’initiative de la Moule. C’est vrai que maintenant, je fais beaucoup moins d’effort physique, lui à contrario est beaucoup plus sollicité donc la bête ressent plus que moi le besoin de pause.

Il fait nuit, le silence règne. On est arrêté comme ça au milieu de la carrière. Un sac plastique traverse la carrière, emmené par le vent. La Moule reste les pieds plantés dans le sable, il n’a pas l’intention de se laisser émotionné par quoi que ce soit.

On se remet doucement en route pour finir sur les transferts de poids latéraux. On slalome autour des obstacles de la grande carrière. Je profite de cette liberté d’espace pour me concentrer sur une demande précise, puisqu’il n’y a pas de mur pour me retenir. D’un autre côté l’obstacle me donne un centre de cercle bien fixe et donc un objectif clair. Au pas, ça passe nickel aux deux mains. Au trot, ça passe très bien vers l’épaule gauche, toujours aussi dur vers l’épaule droite. Il se crispe, ça bloque tout mouvement. Je pense que je dois vraiment le gymnastiquer un maximum au pas. Il finit par me donner quelques foulées pas mal du tout donc on s’arrête je descend, ce qui tombe bien puisque le minuteur arrête la lumière.

Je ramène son barbotage à la Moule, avec le fenugrec dedans. Il mange calmement sans pelleter de l’antérieur. Par contre le fenugrec a eu un effet bœuf. A chaque fois qu’il me voit passer devant le box il beubeute (du verbe beubeuter). Je lui ramène quelques carottes et du foin.

Je repasse à la couverture imper seule. Il est 20h et il fait 6°C !

P1070536La lune!

 

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