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Moulins et Cath
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7 novembre 2013

Le récap de la semaine

 

Jeudi 31/10/2013

On réapplique les principes précédents avec Stéphanie. Je m’amuse toujours autant. On aborde doucement la flexion.

Stéphanie me repositionne. Magie je trotte assise sans effort. Je trotte enlevé sans effort. C’est juste super agréable. On se fait un galop ou enfin je n’appréhende plus la vitesse.

Samedi 2/10/2013

Hier c’était équita Lyon. J’ai racheté de l’easycalm de rekor et je me suis fait plaisir en commandant un nouveau filet chez stubben, avec muserolle française et renes XXXXL !

Aujourd’hui petite ballade avec Elodie. Le vent souffle fort et les maïs sont hyper agressifs. La Moule se remet à shaker. C’est moins violent mais toujours présent.

Sur le retour il a envi d’y aller. Du coup je me crispe sur les renes, et à force de garder le contact, PAF il pete le cul en l’air. Je me réceptionne l’ongle du pouce sur l’encolure avec un super retournement à la clé. Ça pisse le sang, j’en fous partout… halloween …

Faut vraiment que je trouve un moyen de gérer la vitesse en extérieur, sans agir sur la bouche. Parce que ça devient dangereux et désagréable pour les deux.

Dimanche 3/10/2013

Je vais courir à travers champs. Je reviens pour bosser la Moule au manège et peut-être monter après. Il a l’activité du mollusque marin qui lui vaut son petit nom. On a bien progressé en licol. Pratiquement plus de tension de longe pour l’appel. Le manège a été retourné donc je le laisse refaire connaissance avec les lieux. Pleins d’odeurs …

Je remarque qu’au niveau de son œil droit on voit des petits mouvements à la surface de peau, comme des battements cardiaques. Je mets le doigt dessus et appuie doucement. La Moule ne bouge pas. Je ne sais pas si c’est douloureux, si c’est un autre symptôme avec le headshaking.

Je le ramène à l’attache et sa tête dépitée me le fait ramener au box.

Il a toujours se jetage transparent, intermittent, sans toux, sans autres symptômes.

Il a toujours cet œil rougi, plus ou moins suivant les jours.

Je me renseigne un peu plus sur le headshaking car pour l’instant je traite les effets (désensibilisation du nerf inflammé) sans traiter la cause de l’inflammation. La cause hormonale doit participer mais ne pas être la seule, sinon aujourd’hui, il n’aurait plus aucun symptôme.

Donc j’ai trouvé 4 causes possibles :

  1. Infestation parasitaire des oreilles ou des poches gutturales
  2. Une fracture au niveau d’un petit os du crane
  3. Une rhinite allergique
  4. Flux sanguin trop élevé

Pour le cas (1), il faudrait faire des analyses, voir avec le véto. L’infestation des oreilles est peu probable car ce n’est pas ce point qui est sensible chez lui. Pour l’infestation des poches gutturales, les vétos disent que celle-ci s’accompagne d’une anorexie du cheval car douleur à la mastication. Peu probable dans le cas de mon goinfre, quoique dimanche après midi il n’a pas voulu toucher à son foin, ce qui m’a vraiment surprise…

Pour le cas (2), on observe comme symptôme une oreille tombante du fait d’une paralysie unilatérale de certains muscles. Donc très peu probable dans mon cas.

Dans le cas de la rhinite (3), les symptômes collerait bien, avec le jetage et l’œil rouge, ainsi que les démangeaisons faciales, ceci pouvant être accentué à l’effort par un échange gazeux plus rapide et donc une accumulation d’allergènes. Ça pourrait coller.

Dans ce cas il est conseillé d’essayer des traitements à base d’antihistaminique (cytoheptadine), à raison de 0.3mg/kg (soit 37 cacheton de periactine pour la Moule).

  • On peut essayer de traiter en homéopathie :
    • 1 dose par jour pendant 1 semaine d'oligo-éléments : Cuivre-Or-Argent
  • ou sinon en phytothérapie-gemmothérapie :
  • Equisetum TM : 5 ml le midi jusqu'à guérison
  • Rosa canina 1 DH (macérat glycériné) : 5 ml le matin jusqu'à guérison
  • Juglans resia 1 DH (macérat glycériné) :5 ml le soir jusqu'à guérison

Mais c’est un cas dur à traiter avec un risque de résistance progressive aux antihistaminiques.

Pour le cas (4), mon observation de mouvements cutanés m’interpelle. De plus, cela explique pourquoi le headshaking ne se manifeste qu’à l’effort et non à l’arrêt. La pression sanguine augmentant à l’effort, elle devient intolérable pour le cheval atteint de cette pathologie. Mais sur ce genre de cas, on observe une sudation excessive. La Moule sue, mais de la à dire excessivement… Je ne saurais dire… Il est vrai que les rare fois où on s’est fait un vrai combat contre le headshaking (la dernière rando, le cours particulier de cet été), c’était une vrai flaque… alors que penser…

Mercredi 6/10/2013

10 cacheton de perictine pour voir. Ça pas été une réussite. La Moule était endormie vaseuse, et j’ai eu un autre symptôme : un espèce de sursaut en avant comme un hoquet sourd (répété).

De plus il a plu et j’ai monté de nuit donc les cachets n’étaient pas les meilleurs venus.

On s’est fait une séance … comment dire… assez statique. Avec la Moule qui

  • A pied qui est resté froid à son goutage de mors. J’ai cru que j’allais lui tirer un sourire jusqu’aux oreilles sans qu’il daigne desserrer les quenottes,
  • paddoquait et qui avait perdu par ailleurs tout entrain pour le mouvement en avant,
  • qui était focalisé sur les gens au club, les gens sur le parking, les ragondins derrière la carrière, en somme sur tout sauf sur moi.

Bref j’ai fini par un cercle à moins droite au galop avec un joli pli extérieur un contact moelleux donc j’ai laissé la dessus et on est rentré.

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